Chapitre 3: Autres toxicomanies. - SVT Troisième | DigiClass
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Autres toxicomanies.

I.  Définition et classification des drogue.

A.  Définition.

On appelle drogue, toute substance d’origine naturelle ou de synthèse dont la consommation par un
individu entraîne :
- Une tolérance de l’organisme c’est-à-dire la nécessité pour le consommateur d’augmenter la
dose consommée afin d’obtenir l’effet recherché.
- Une dépendance de l’organisme c’est-à-dire une sensation de malaise lorsque le drogué n’a
pas eu sa dose.

B.  Classification des drogues.

En fonction de leurs effets sur le système nerveux, les drogues peuvent être classées en 03 groupes qui
sont :
1 - Les dépresseurs du système nerveux

ils induisent une diminution de l’activité physique et psychique. Dans ce groupe, nous pouvons citer en exemple :
 - L’alcool sous toutes ses formes.
 -  Les hypnotique (hypno = sommeil) comme les barbituriques.
 -  L’opium et ses dérivés issus du pavot blanc.
 -  La morphine (Morphée = déesse des rêves) : c’est un extrait d’opium.

 - L’héroïne, extraite de la morphine, elle est 10 fois plus forte qu’elle et 100 fois plus que
l’opium. C’est la drogue la plus dangereuse et son utilisation conduit souvent à la déchéance totale et à la mort.

2  - Les stimulants et excitants du système nerveux

Ils effacent la fatigue, donnent une impression d’euphorie, de confiance, d’exaltation des qualités physiques et psychiques. On y trouve le kat, le cola, les amphétamines (médicaments du dopage physique et intellectuel. Le café et le thé, sans être des drogues, rentrent dans cette catégorie.

3- Les perturbateurs du système nerveux

On y trouve le chanvre indien, les hallucinogènes (LSD extrait d’un champignon), le datura méteil utilisé en Afrique occidentale.

II.  Les méfaits des drogues

Les méfaits sont fonction du groupe de drogue.

A.  Les dépresseurs du système nerveux.

Dans cette catégorie les méfaits sont les suivants :

  - Ralentissement des rythmes cardiaques et respiratoire.
  - Absence d’ovulation
  - Impuissance sexuelle
  -Somnolence, diminution des réflexes.

B.  Les stimulants du système nerveux.

Dans celle-ci, on a :
  - Agitation, tremblements, excitations et actes de violences.
  - Troubles digestifs.
  -  Angoisses et inquiétudes.

C.  les perturbateurs du système nerveux.

Ici, on a :

  - altération de la perception du temps qui paraît ralenti.
  - Perturbation des notions de temps et d’espace : confusion mentale.
  - Nausées, sueur, diminution de la sécrétion salivaire.
  - Céphalées, tremblements, palpitations.
  - Altération profonde de l’état général.

III.  Lutte contre les drogues.

Trop de gens abusent de certains médicaments pour dormir, pour se stimuler ou pour calmer l’anxiété ou la douleur. Toutes les drogues, qu’elles soient mineurs ou non sont dangereuses. Elles peuvent aboutir à la déchéance de l’individu, à la destruction de la famille et à une charge pour la société.

      -   Il ne faut donc pas goûter à ces produits pour ne pas avoir la nostalgie de ce qu’on n’a pas connu.
      -  Il faut être informé de leurs dangers, et mener une vie saine faite d’activités culturelles, sociales, sportives qui épanouissent la personnalité en harmonie avec la société.

Cependant, il ne faut pas trop accuser et culpabiliser les drogués :il s’agit souvent de jeunes chômeurs,de désorientés,d’inadaptés manquant de volonté et qui cherchent dans la drogue la solution de leurs problèmes nés d’un conflit culturel, d’ennuis familiaux ou de difficultés scolaires. La toxicomanie est le signe d’une inadaptation sociale dans des sociétés qui changent rapidement. Le drogué doit être considéré comme un malade, il faut le soigner et le réadapter à sa société. Les traitements proposés aux toxicomanes sont les suivants :

       -   Cure de sevrage en milieu médical (privation du ou des produits) suivie éventuellement d’une « postcure » dans un centre spécialisé.
       -  Traitement de substitution : utilisation temporaire d’une substance médicamenteuse sous contrôle médical, afin de libérer le sujet de la dépendance. Par exemple, pour  traiter la dépendance à l’héroïne, trois produits sont souvent utilisés : la méthadone, la buprénorphine, la codéine.
      - Une aide psychologique est nécessaire.